INFORMATIONS

Décès le 24 mars 2023 du P. Alain Fontaine 71 ans. Messe d'enterrement le 30 mars.

 

Alain est né en août 1951 à Morlanwelz, près de Charleroi, dans le diocèse de Tournai. Après ses études primaires, il poursuit son parcours au Collège d’Alzon de Bure (Humanités) (1964-1971) où il découvre les Assomptionnistes. Puis c’est à Bruxelles, à l’Institut St Thomas (1971-1973) qu’il se spécialise en langues germaniques et poursuit sa recherche vocationnelle en lien avec les Assomptionnistes. Il vivra son année de Noviciat en terre flamande à Leuven (1973-1974), où il prononce ses premiers vœux en septembre 1974. Il entreprend ensuite 3 années d’études au Centre d’Études Théologiques et Pastorales de Bruxelles (1974-1977). Au début de sa vie religieuse, Alain sera toujours un peu ballotté entre plusieurs Provinces assomptionnistes : Belgique Sud (Wallonne), Belgique Nord (Flamande) et Province de France.

C’est ainsi qu’il va poursuivre sa formation en région parisienne, attiré par une implantation proche des milieux populaires. C’est la grande époque de la mission ouvrière, et Alain partagera sa vie avec des frères assomptionnistes prêtres-ouvriers comme Guy Léger, auteur du livre « Mon meilleur pote, le Christ ». Une année à Pierrefitte (1977-78) puis 3 années à Stains (1979-81). Il y poursuit ses études pour une 4e année de théologie à l’Institut Catholique de Paris puis 2 années au Centre St Paul, chez les Fils de la Charité. L’année 1981-82, il remplit ses obligations militaires en effectuant son service en Allemagne.

Alain revient ensuite à Bruxelles (1982-1990), et passera notamment 5 années dans la communauté de la rue Duquesnoy. C’est au cours de ces années qu’Alain avancera vers les ministères ordonnés, devenant prêtre le 24 mars 1985. Il faut noter qu’Alain est décédé le jour anniversaire de son ordination presbytérale. Durant ces années il peut mettre à profit sa fibre de pédagogue, puisqu’il enseigne à l’Institut St Jean-Baptiste de la Salle à St Gilles, un peu dans le collège de Bure ainsi qu’à l’Institut St Thomas.

Puis vient le temps du grand vent de la mission, avec 9 années à Istanbul de 1991 à 2000. Doué pour les langues, il deviendra un bon connaisseur de la langue turque. Il pourra de nouveau exercer ses talents d’enseignant chez les Lazaristes et deviendra curé et supérieur de la communauté de Moda (Istanbul). Il y sera au service de cette présence modeste de l’église catholique -avec plusieurs autres églises chrétiennes orientales, au sein d’un grand pays musulman. Il y développera, bien sûr, sa sensibilité au dialogue islamo-chrétien.

Arrivent enfin ses années strasbourgeoises, avec d’abord une année sabbatique à Souffelweyersheim (2000-2001), puis une année à la communauté de Strasbourg-Orangerie (2001-2002). Le rythme de cette vie communautaire, très cadrée, ne lui est guère facile et c’est ainsi qu’est fondée avec le Père Denis Ledogar et le père André Wenger la petite communauté de Strasbourg-Santé en 2002. C’est à partir de ce pied-à-terre qu’Alain va s’investir dans les multiples apostolats que nous lui connaissons : à l’aumônerie de l’hôpital de Hautepierre, bien-sûr, mais aussi à Schiltigheim, à Illkirch, à la Robertsau et dans différents centres de soin. Il s’engage aussi auprès de l’association des aveugles d’Alsace. Gardant sa fibre d’enseignant, il participe à la formation des soignants, et s’engage dans des conférences d’Avent et de Carême, fort appréciées, dans le cadre de l’aumônerie de Hautepierre. Il accompagnera également l’une ou l’autre équipe EDC (Entrepreneurs et dirigeants chrétiens), et le groupe « Foi et Mission » fondé par le Père Tony Ritter, spiritain.

Le parcours du Père Alain fut donc marqué par un itinéraire parfois compliqué, notamment en raison du contexte de l’Assomption Belge au début de sa vie religieuse. Alain portait aussi ses propres fragilités, comme chacun de nous, mais cela l’avait providentiellement conduit à un mode de présence et d’apostolat humble, discret, délicat, à saveur évangélique. Alain avait ainsi trouvé un bel équilibre depuis ses années strasbourgeoises trouvant sa place dans un accompagnement de proximité au sein des équipes de pastorale de la santé et à travers ses divers engagements. Son itinéraire s’est arrêté trop rapidement, à 71 ans, mais nous somme sûrs que tous les liens tissés au long de son parcours, tous les services rendus, toutes les solidarités vécues, déposés entre les mains du Père sont autant de parcelles d’éternité à partir desquelles le Seigneur peut ouvrir maintenant une vie de plénitude pour Alain. Merci Alain d’avoir donné ta vie au service de l’Évangile dans notre petite famille religieuse.

Père Benoît Bigard, provincial assomptionniste

Voeux perpétuels de Clément Löbel

Samedi 24 septembre 2022, le frère Clément Löbel de la communauté de l'orangerie à Strasbourg a prononcé ses voeux perpétuels d'engagement dans la communauté des assomptionnistes

La cérémonie a eu lieu au cours d'une messe célébrée en l'église St Bernard de Strasbourg, et en présence du père provincial Benoît Bigard, des frères de la communauté de l'orangerie ainsi que de nombreux frères et pères assomptionnistes. 

Assemblée Générale des Anciens. 2022.

Vous pouvez dès à présent retenir la date du     jeudi 23 juin 2022 pour la rencontre des "Anciens".

-  10h45 messe à la chapelle St Sébastien      de Dambach la ville, présidée par le père Denis Ledogar.

-  Assemblée Générale et repas à la ferme Trau à Ebersheim. 

 

Le président Blaess Hubert précisera tout cela dans un courrier qui vous sera envoyé prochainement... 

 

ANNULATION DE LA FETE DU CENTENAIRE DE L'ALUMNAT de SCHERWILLER  1920-2020 EN RAISON DE LA COVID19.

Chers amis, anciens de l'alumnat Ste Odile de Scherwiller,

 

 Nous avions prévu la journée des retrouvailles des anciens élèves le vendredi 29 mai 2020 à Scherwiller, à l'occasion du centième anniversaire de l'ouverture de l'Alumnat. En raison de la situation sanitaire actuelle et de l'épidémie de coronavirus, dont personne ne peut prédire aujourd'hui la fin, le comité  a  décidé de reporter cette rencontre à l'année prochaine à une date restant à déterminer, courant mai. Il n'est pas question de prendre le moindre risque pour nos membres, dont beaucoup sont âgés, ou ont d'autres soucis de santé. 

Nous pensons surtout  à tous les soignants, médecins et infirmières, aux pères  Denis et Alain, aumôniers à l'hôpital de Hautepierre,  pour leur travail remarquable.

 

 

Bonnes fêtes de Pâques

Hubert, Daniel et Louis

REPAS ASPERGES le Dimanche 19 MAI 2019

 

Un excellent moyen de joindre l'utile à l'agréable: faire un bon repas convivial et soutenir les efforts des "Amis d'Odile" pour la restauration de la chapelle de l'alumnat. 

Soyez nombreux à vous inscrire !

VOIR L'AFFICHE CI-DESSOUS

MULLER Jean-Marc, une ancien de l'alumnat

de Scherwiller de 1961 à 1964, puis de l'alumnat de Miribel de 1964 à 1968, publie le texte et l'affichette ci-dessous. 

"Depuis fin 1999, je participe avec un groupe du Mouvement pour une alternative non violente à des actions de formation au Kosovo. C’est ce qui m’a rendu sensible à la situation d’une famille, accueillie à Colmar depuis plusieurs années, par un collectif qui est maintenant l’Association Terre en vue.  Après une longue galère, cette famille (deux parents et trois enfants, dont l’aîné a décroché une admission à l’IEP de Strasbourg), a enfin obtenu sa régularisation. C’est un cas emblématique : venant d’un pays « sûr » selon les critères de l’OFPRA, la demande d’asile était problématique. Or, dans les faits, l’option du retour était humainement  impossible. Des milliers de transfuges du Kosovo et de l’Albanie voisine sont dans ce cas, condamnés à une invisibilité sociale et à une vie d’expédients.  Il est alors facile de réduire ces gens aux stéréotypes qui leur collent à la peau : mafia, trafics divers, etc. D’ordre « caritatif » en apparence, l’action très ciblée de Terre en vue est aussi un révélateur, qui fait tomber l’objection habituelle: pourquoi cette famille plutôt qu’une autre ? Concrètement, la régularisation est une très bonne nouvelle, mais elle fait apparaitre un autre pan de la politique migratoire : l’incidence administrative, et son coût. Le récépissé de la demande de carte de séjour (le sésame provisoire) a coûté 580 euros en timbres fiscaux, couverts par Terre en vue et la CIMADE. Mais d’autres frais liés à cette carte de séjour viendront s’ajouter d’ici deux ou trois mois, encore 540 euros, et des frais de visite médicale obligatoire. Cette aide « caritative » va rester nécessaire encore de longs mois, voire davantage.

 

Un petit rappel !

 

Vendredi 11 mai

Assemblée Générale del'association "Odilia"

aux Trois-Epis.

 

       Notez dès à présent cette date dans vos agendas. Des précisions sur l'organisation de la journée seront communiquées un peu plus tard...

 

CONFERENCE DU P. DENIS LEDOGAR

Le 24 Février à 20H à SCHERWILLER

Salle Alphonse HAAG

PEUT-ON BIEN MOURIR ?

Le père Justein SENGER a fêté ses 90 ans le 15 janvier 2017. 

 

UN TRES JOYEUX ET FRATERNEL ANNIVERSAIRE

 

C'est lui qui fut durant de longues années l'artisan de la réhabilitation de Notre-Dame de Châteaux à côté de Beaufort en Savoie. Sans son énergie, son sens de la négociation, ses initiatives courageuses, son amour pour ce lieu chargé d'histoire et premier alumnat de l'Assomption, N-D des Chateaux ne serait pas ce qu'il est aujurd'hui. Il a su s'entourer de gens dévoués, je pense notamment à Mr et Mme BOUTON ainsi que de leur fils Regis, pour entretenir le site de cet ancien château que le père d'Alzon avait lui-même acquis, et que beaucoup d'entre nous ont plaisir à retrouver pour quelques jours de vacances.

 

REPAS CHOUCROUTE

 

L'association "Les Amis d'Odile"

vous invite à un repas Choucroute

le dimanche 6

novembre 2016 à 12 heures

à la salle Alphonse Haag de Scherwiller.

 

Menu à 20 € :

Crémant – Entrée – Choucroute Fromage

Dessert – Café

 

Pour garantir vos places, réservez dès maintenant et adressez votre règlement au nom de

l'association avant le 23 octobre à :

 

M. Pierre Zeller

46 rue de la Mairie 67750 Scherwiller

Tél. 07 50 26 57 55

 

L'association «Les Amis d'Odile» oeuvre en faveur de la restauration de la chapelle de

l'ancien domaine de l'Alumnat Sainte Odile de Scherwiller. Tout au long de l'année, les

membres de l'association proposent des actions afin de financer ce projet de réhabilitation

de cette bâtisse aujourd'hui désaffectée, en un lieu consacré à l'Art et la Culture.

Venez nombreux soutenir notre action tout en dégustant une choucroute garnie au bon

Riesling de Scherwiller bien-sûr !

Décès du Père KOCHER Alphonse

Alphonse Kocher (1930-2016)

Alphonse est né le 06 août 1930 à Haguenau (Bas Rhin) dune famille de 9 enfants.  Juste après la guerre, Alphonse entre à l’Assomption en  septembre 1945 à l’alumnat de Scherwiller. Il  continue son  parcours dans les diverses maisons de l’Assomption : Miribel, Nozeroy pour le noviciat et Lormoy près de Montlhéry pour la philosophie et la théologie. Il est ordonné prêtre le 20 décembre 1958 à Lormoy.

Alphonse fait son année de pastorale à Lyon-Valpré qui vient juste d’ouvrir ses portes comme maison d’études. Son premier poste en septembre 1960 est le collège de Mongré, où il est en même temps professeur d’allemand et "préfet de discipline". Très vite, plein de vigueur et de générosité, il fait une demande pour la mission de Côte d’Ivoire au collège de Notre Dame d’Afrique à Abidjan. Il rejoint la mission en septembre 1961. Il lui est demandé d’assurer les cours d’histoire et de géographie, cours pour lesquels il n’est pas spécialement préparé. Aussi il se tourne assez rapidement vers la pastorale paroissiale, où plusieurs confrères sont heureux de ses services.

Cependant, il ne reste que trois ans en Côte d’Ivoire, une lourde infection amibienne le contraint à être rapatrié en France en 1964. Après un temps de repos, il rejoint à nouveau le collège de Mongré, où il reprend la charge de responsable de discipline et le service de l’animation spirituelle. Même si Alphonse a beaucoup d’humour à partager, les deux domaines ne vont pas tellement ensemble pour la même personne. Aussi, pour la rentrée de 1968, il demande de retrouver l’alumnat de Scherwiller, où il est professeur d’allemand et s’occupe de l’animation spirituelle de la maison.

Mais en 1973 l’alumnat doit fermer ses portes. Alphonse demande à faire une année de recyclage à l’institut catholique de Toulouse avant de reprendre un service pastoral en paroisse.

De 1973 à 1999, le service paroissial va bénéficier de son dynamisme et de sa bonne humeur.

D’abord vicaire à La Garde près de Toulon jusqu’en 1981, Alphonse est appelé à être curé de la paroisse de Lorgues, où nous avions une maison de repos. Il y reste jusqu’en 1989, il a à cœur de mettre en place et de susciter des équipes d’animation pastorales (EAP). Il avoue à plusieurs reprises sa difficulté de se mobiliser pour un avenir. Des engagements ponctuels, oui bien volontiers, mais ils ne se renouvellent que très peu.

En 1989 il est nommé curé de Carnolés à Roquebrune. La collaboration semble plus importante, il est heureux de trouver beaucoup plus de disponibilité pour la participation à l’animation spirituelle de la paroisse. Cependant, dit-il, «j’ai cru percevoir que je me trouvais dans une région qui a été christianisée, mais où l’Evangile n’a pas pénétré les cœurs et cela me cause parfois des insomnies».

Pendant 10 ans, là encore, Alphonse se donne de son mieux pour l’animation de sa paroisse. Mais en 1999, un lourd infarctus avec quadruple pontage lui demande de lever le pied. Il ne peut plus assumer de responsabilité importante. Il a seulement 70 ans, mais il doit rejoindre la maison de repos de Souffelweyersheim près de Strasbourg. Là, en se ménageant, il rend quelques services paroissiaux, mais sa santé l’a beaucoup fragilisé.

En 2006 Alphonse rejoint notre communauté de St Sigismond et en 2007 l’EHPAD de Notre Dame des Vignes. Pendant quelques années, il peut encore assurer quelques services communautaires, mais la fragilité fait son chemin. Bientôt ses déplacements sont plus laborieux et les soignants sont obligés d’être de plus en plus proches de ses besoins. Mi-février 2016, un malaise, puis une chute, Alphonse est hospitalisé. Il ne se relève pas de cet incident. A sa demande, le 11 mars de retour dans notre maison, Alphonse est accompagné avec la plus grande délicatesse par le personnel soignant, ses frères viennent régulièrement lui rendre visite et c’est cela qu’il attendait. Après une longue épreuve, il s’endort dans la paix de Dieu le 1er mai 2016 en ce mois de Marie.

Père Jean Exbrayat

Décès du Père NEUSCH Marcel

Ses obsèques seront célébrées samedi le 2 janvier à 15h à la chapelle de l'EHPAD N-D des vignes

     Docteur en philosophie et en théologie, Marcel a été un des spécialistes francophones de saint Augustin.

     Discret, affable, profondément bon, Marcel Neusch était apprécié de tous ceux qui le côtoyaient. Et Dieu sait s’ils étaient nombreux… Ce religieux, né à Dambach (Bas-Rhin) le 15 août 1935 et décédé mercredi 30 décembre à Albertville, en Savoie, a en effet toujours assumé maintes missions.

     Entré en 1947 à l’alumnat (l’équivalent d’un petit séminaire) des assomptionnistes de Scy-Chazelles (Moselle), après un frère et un cousin, puis en 1954 au noviciat à Nozeroy (Jura), il a été ordonné prêtre dix ans plus tard. Il commence dès lors une carrière d’enseignant, d’abord à Layrac (Lot-et-Garonne) puis à Valpré, près de Lyon, tout en poursuivant ses études. Nommé en 1973 à l’aumônerie du collège d’Alzon à Nîmes, il en profite pour terminer une thèse de philosophie à l’université de Toulouse (1971) et une autre de théologie (1992) à l’Institut catholique de Paris (ICP). Peu après, il est appelé par le séminaire régional d’Avignon où il restera jusqu’en 1980.

Cette année-là, à la demande du provincial, il rejoint Paris pour étoffer l’équipe de La Croix, d’abord comme journaliste, puis comme collaborateur régulier des pages « Livres » pour lesquelles il recense les ouvrages de philosophie et de théologie. Dans le même temps, l’ICP le recrute pour des cours de théologie fondamentale et de philosophie contemporaine ; il dirigera aussi quelque temps l’Institut de science et de théologie des religions (ISTR).

     Germanophone par ses origines alsaciennes, Marcel Neusch s’est toujours intéressé aux philosophes allemands, en particulier Feuerbach, Nietzsche, Marx et Freud qu’il jugeait indispensable d’enseigner à des étudiants en théologie afin qu’ils soient capables de dire leur foi dans un monde largement athée. Pendant vingt ans, des centaines d’étudiants l’auront ainsi entendu sur les questions de Dieu, du mal, du péché, de l’athéisme contemporain …

     Pendant toutes ces années, il est également responsable de la formation pour la province de France, ce qui l’amène à enseigner dans des noviciats au Congo et à Madagascar. Retraité de l’ICP en 2000, tout en continuant à donner des conférences et à suivre des travaux d’étudiants, il peut donner plus de temps à la revue Itinéraires augustiniens.

En tant que chercheur, le P. Neusch s’est en effet consacré à saint Augustin, dont il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes. Parmi la quinzaine d’ouvrages publiés, plusieurs traitent de la spiritualité de l’évêque d’Hippone qui fonde aussi celle des assomptionnistes – de leur vrai nom : les augustins de l’Assomption.

     En 2013, il quitte sa communauté de Vincennes pour raisons de santé et part à Saint-Sigismond, la maison de retraite assomptionniste à Albertville (Savoie). « Dans sa dépendance, Marcel restait un compagnon courageux et très attachant, témoignent ceux qui l’ont côtoyé. Jamais il ne se plaignait et on percevait chez lui une profonde vie intérieure. » Ses obsèques seront célébrées samedi 2 janvier à 15 heures à Albertville.

 

Projet de création d'un groupe d'adorateurs pour le Mont Ste Odile.

       Pour plus d'informations consulter la rubrique "PROJETS"

REPORTAGE ALSACE 20

 

       ALSACE 20 a fait un reportage sur la chapelle de l'alumnat de Scherwiller, suite à la constitution d'une association "les amis d'Odile" qui a entrepris sa rénovation. 

       Ce reportage est visible avec le lien ci-dessous. La partie qui concerne vraiment l'alumnat va de la minute 5 à la minute 9,25.

       J'ai le plaisir d'y intervenir en tant qu'ancien de l'alumnat.

 

http://www.dailymotion.com/video/x2l42o8_magazine-paraboles-n-545_tv

l'ASSOCIATION "LES AMIS D'ODILE"

          Une nouvelle association , "Les Amis d'Odile" vient de voir le jour à Scvherwiller. Les membres, tous bénévoles et attachés à l'alumnat Ste Odile, ont pour objectif de préserver ce que des générations passées nous ont légué, et plus spécialement : LA CHAPELLE DE L'ANCIEN DOMAINE DE L'ALUMNAT STE ODILE DE SCHERWILLER, où se situent maintenant l'école maternelle et l'EHPAD.

          Cette chapelle construite en 1922-23 par les Pères Assomptionnsites, sous la direction du Père Césaire KAYSER, fondateur de l'alumnat, est le dernier témoin d'une longue épopée où tant d'élèves de Scherwiller et d'ailleurs furent formés et éduqués.

          Aujourd'hui désaffectée et propriété de la commune de Scherwiller qui y entrepose du matériel communal, cette bâtisse, imposante et robuste, mérite d'être sauvegardée et d'endosser une nouvelle vocation culturelle.

          Les statuts ont été déposés au tribunal de Sélestat.

         

        DETAILS DANS L'ONGLET : "LES AMIS D'ODILE"

 

Décès du Père Morand KLEIBER

Le Père Morand Kleiber est décédé ce matin, le 4 décembre 2014 à Albertville à l'âge de 92 ans. Il a été longtemps missionnaire en RDC avant de rentrer en France et d'aller se reposer à la maison de retraire de DSt Sigismond à Albertville. 

 

Nécrologie dans l'onglet des "Pères Décédés"

Départ du frère Cezar ANDREI

Frère Cezar ANDREI

Le frère Cezar ANDREI quitte la communauté de l'Orangerie à Strasbourg pour celle de Valpré à Lyon.

Rencontre des Jeunes de TAIZE en Alsace les 28,29,30 et 31 Décembre 2013

Mise à l'honneur du P.Césaire KAYSER

DINSHEIM le dimanche 24 novembre 2013

BIOGRAPHIE du P.Césaire KAYSER écrite par Daniel KAYSER

 

 

Le dimanche 24 novembre prochain, le Père Césaire KAYSER, fondateur entre autre de l'alumnat Ste Odile de Scherwiller, sera mis à l'honneur au cours d'une célébration eucharistique présidée par les Pères Marie Bernard KIENTZ et Denis LEDOGAR, à 10h30 à DINSHEIM SUR BRUCHE. Le Père Césaire est né le 15 novembre 1863, il y a 150 ans exactement. Missionnaire infatiguable et baroudeur de Dieu, il fut le fondateur de la mission d'Esky-Chéhir en Anatolie (1895-1905), vice-consul d'Autriche-Hongrie, le fondateur de l'alumnat de Scherwiller, de la revue "Missionen", et de la maison de Scheidegg en Bavière, avant de s'éteindre le 18 septembre 1931 à l'âge de 68 ans.

 A cette occasion j'ai fait graver une plaque commérattive qui sera bénie au cours de la cérémonie religieuse, et qui sera ensuite suspendue à un mur de l'église de Dinsheim. J'ai également réalisé une petite biographie qui retrace la vie et l'oeuvre du Père Césaire.  

Tous les "Anciens" de Scherwiller sont évidemment conviés à cette fête, une invitation officielle sera d'ailleurs lancée à la fin de l'été, qui vous permettra de vous inscrire. Nous nous retrouverons tous après la messe au restaurant du "Felsbourg" à Mutzig pour une choucroute royale. Ce sera une rencontre des "Anciens", une rencontre bis, un peu informelle, mais qui nous permettra de nous revoir et d'évoquer nos souvenirs communs de l'alumnat de Scherwiller...  

DÉCÈS du PÈRE XAVIER NUSS le 12 septembre 2013

DÉCÈS DE MONSEIGNEUR CHARLES AMARIN BRAND le 31 mars2013

Monseigneur Charles Amarin BRAND



Élève des alumnats de SCHERWILLER

et de MIRIBEL LES ECHELLES

103ème évêque de Strasbourg

Pour les chrétiens, la fête de Pâques est au cœur de leur espérance, offrant le signe de la victoire de la vie sur toute mort. C’est en ce jour de Pâques 2013 que Mgr Charles-Amarin Brand est passé vers le Père, à Toulouse où il vivait une partie de sa retraite, dans sa 93èmeannée, à quelques semaines de ses 70 ans d’ordination. Retour sur quelques étapes marquantes d’une vie entière placée au service de l’Eglise universelle.

Né le 27 juin1920 à Mulhouse d’un père paysan originaire de Willer, le jeune Charles-Amarin fréquente l’école des frères de Matzenheim à Mulhouse, avant d’entrer à l’alumnat des pères assomptionnistes à Scherwiller puis à Miribel en Isère.

En octobre 1938 il entre au grand séminaire de Strasbourg. Diacre en décembre 1942, il est ordonné prêtre le 11 juillet 1943 à Clermont-Ferrand. Licencé ès lettres, l’abbé Brand est également docteur en théologie et diplômé d’études supérieures de philosophie.

Dès septembre 1943, il est mis au service de Mgr Gaudel, ancien professeur à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg et alors évêque de Fréjus-Toulon comme secrétaire particulier. En 1944, alors que la guerre se prolongeait en France, l’abbé Brand est nommé au- mônier d’une école des enfants de troupe et doit rejoindre la petite ville thermale de La Roche-Posay : « les journées, j’étais avec les enfants, la nuit assez souvent ici ou là dans les fermes avec des groupes de maquisards ». Le 27 août 1944, devant les nombreux sabotages entrepris par les FFI, des officiers nazis prennent une trentaine d’hommes en otage, dont l’abbé Brand. C’est alors que celui-ci prend « l’initiative d’approcher le chef du détachement pour essayer de le calmer en conversant avec lui en allemand ». Au péril de sa vie, le jeune Charles-Amarin convainc les maquisards de laisser passer de grosses unités allemandes, non sans avoir renseigné les résistants, préservant ainsi la vie des otages et le village tout entier. Plus loin, grâce aux indications de l’abbé Brand, les FFI ont pu rattraper les occupants... « Après la guerre, La Roche-Posay voulut me témoigner sa reconnaissance. Ce n’est que cinquante ans plus tard, en 1994, que j’ai eu l’occasion de revenir en ce lieu pour la pose d’une plaque ‘Square Abbé-Brand’ ». L’abbé Brand finit la guerre comme aumônier militaire, quittant Paris en 1945 avec comme destination le camp de Bergen-Belsen et la mission vaticane, au service des personnes déportées:

 

« Cette expérience qui dura de mai 1945 à octobre 1946 fut décapante pour le jeune prêtre que j’étais. Elle m’a marqué pour la vie entière ».

A son retour en Provence, l’abbé Brand poursuit son action pastorale auprès de Mgr Gaudel. En 1955, il est incardiné au diocèse de Fré- jus. Il y sera chargé de l’enseignement religieux et des aumôneries, avant d’être nommé vicaire général de 1955 à 1960, puis vicaire épiscopal et à nouveau vicaire général à partir de 1963. Pendant plus de dix ans, il aura notamment en charge l’aumônerie des camps militaires. Le 28 décembre 1971, Charles-Amarin Brand est nommé auxiliaire de Mgr Barthe, évêque de Fréjus-Toulon. Il est or- donné en la basilique Saint- Pierre de Rome par le pape Paul VI, en même temps que 18 autres évêques. «J’étais le seul Français du groupe. (...) Dans son homélie, le Saint-Père présenta la réciprocité de l’Eglise universelle et des Eglises particulières dans leur indéfectible communion comme une source permanente de réconfort et de fécondité. Quand j’ai pris congé de Paul VI, il me remit une croix pectorale formée par une multitude de petites croix. Comme j’avais l’air surpris, le pape me dit que c’était intentionnel pour annoncer combien nombreuses seraient les croix qui de toute manière surviendraient !» A Toulon, Mgr Brand est chargé de la pastorale diocésaine. C’est alors qu’il met en place trois grandes zones pastorales, confiée chacune à la responsabilité d’un vicaire épiscopal. Et dans cette région très touristique, il contribue au développement de la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs. Il portera également ce souci au plan national.
Le 26 août 1976, Mgr Brand est nommé dans son diocèse d’origine. Lorsque Mgr Brand est accueilli à Strasbourg comme évêque auxiliaire de Mgr Elchinger, le 13 janvier 1977, celui-ci ne manqua pas de louer « sa simplicité, son impartialité et son dévouement ». Jusqu’en 1981, Mgr Brand est allé au-devant des réalités pastorales de son diocèse d’origine qu’il avait quitté pendant 33 ans. « A Strasbourg, l’accueil fut excellent » dira-t-il. « La présence épiscopale dans le Haut-Rhin, que Mgr Elchinger m’avait confiée en grande partie, me procura une proximité habituelle - et beaucoup de joies - avec les paroisses, les mouvements, les enseignants et les élus, et particulière- ment avec les prêtres ». En 1981, il est appelé à rejoindre le Rocher de Monaco comme archevêque de la Principauté : « une autre vie commençait dans un autre monde, une capitale petite en étendue et en population, mais très internationale et polyglotte. (...) Les quelques années que j’ai passées à Monaco furent très agréables. Elles furent malheureusement marquées, en 1982, par le drame de l’accident et du décès de la princesse Grace qui était comme l’âme de ce lieu. La même semaine, j’ai dû célébrer les obsèques de cette femme, modèle d’épouse, de mère, de souveraine et j’ai été appelé par Mgr Elchinger, trop fatigué, à présider l’inhumation de Mgr Heckel». L’évêque coadjuteur venait en effet de décéder après une courte et pénible maladie, alors que Mgr Elchinger avait atteint l’âge de la retraite.

Le 16 juillet 1984, c’est à Strasbourg que le pape l’appelle à nouveau, comme évêque cette fois-ci : «quand je suis revenu, en 1984, j’ai retrouvé la plupart des collaborateurs et des services qui étaient ceux que j’avais connus pendant mon auxiliariat ». Très vite, Mgr Brand exprime le souhait de se voir secondé par un évêque auxiliaire : « la première lettre que j’ai pu signer comme archevêque de Strasbourg fut pour demander au pape Léon Hégelé comme évêque auxiliaire. Je fus entendu. Il a été pour moi, en toutes circonstances, un frère ».

Du 8 au 11 octobre 1988, le pape Jean-Paul II effectue une visite en Alsace. C’est à partir de cette date que l’évêché de Strasbourg est élevé en archevêché. Célébration à la cathédrale, au stade de la Meinau, visite au Mont Sainte-Odile ou encore à Mulhouse, Mgr Brand a accompagné le pape dans tous ses déplacements alsaciens. «Pour moi, le moment le plus émouvant fut la visite du pape au Centre Louis-Braille, le dimanche 9 octobre. Je n’oublierai jamais la façon dont Jean- Paul II a su trouver, aux premières heures de ce dimanche matin, le plus affectueux et le plus paternel contact avec les handicapés et notamment avec les enfants aveugles ». Président de la COMECE (Commission des épiscopats de la communauté européenne), Mgr Brand a eu à accueillir d’autres rassemblements d’exception en Alsace durant son épiscopat, dont le conseil des conférences épiscopales d’Europe, sans parler des interventions de l’archevêque de Strasbourg auprès des instances européennes, de la conférence des évêques de France ou encore à Rome. Ayant atteint l’âge de 75 ans en 1995, Mgr Brand restera néanmoins en activité jusqu’à l’arrivée de son successeur. « Le Saint-Père m’a demandé de rester en charge jusqu’à l’ordination de mon successeur. Ces temps de prolongation sont toujours un peu difficile à vivre à cause des in- certitudes sur les délais et les impatiences qui peu- vent surgir ici ou là. La vie du diocèse ne doit pas s’arrêter. Mais il faut éviter de décider et d’entreprendre des choses qui engage- raient plus ou moins lourdement l’avenir, c’est-à- dire le successeur. »

Le lendemain de l’ordination épiscopale de Mgr Joseph Doré, « ma retraite a commencé effectivement. (...) J’ai quitté l’archevêché le lendemain matin, 24 novembre 1997, pour me rendre à mon domicile de retraite, à la Maison Saint-Joseph, chez les sœurs de Saint-Marc à Colmar. (...) La retraite, quand la maladie lui est épargnée, est un temps merveilleux. Pour la première fois, le loisir est devenu comme la matière première du temps, dans laquelle on peut tailler presque à volonté ». Concluant son livre d’entretiens avec l’abbé Paul Winninger, Mgr Brand écrira encore : «L’évêque retraité vit toujours intensément dans la grâce de l’Eglise-communion. Effacé, silencieux, il n’en reste pas moins profondément attaché aux communautés dont il a été le pasteur. La retraite n’a pas changé son cœur. (...) Le mot de retraite reçoit quelque chose de la démarche qui nous fait nous retirer, pour quelques jours, dans un lieu tranquille, pour y être aidé à nous reconvertir dans l’écoute, la réflexion, la prière, mais maintenant en disposant d’un temps long. Et, comme en prime, vient une grâce qui ravive chaque jour l’attente de la rencontre avec Celui qui est resté le compagnon mystérieux, mais le plus habituel et le plus fidèle sous le poids du jour et dans la paix du soir ». Depuis, Mgr Charles-Amarin Brand partageait sa vie entre Colmar et Toulouse, où il est décédé au jour de Pâques.

 

DÉCÈS DU PÈRE WENGER ANDRÉ le 24 décembre 2012

Après 5 jours d'hospitalisation à l'hôpital d'Albertville, le Père André WENGER est décédé le soir de Noël, 24 décembre 2012. Il était âgé de 88 ans. Il avait rejoint l'EHPAD des vignes à Albertville en juin 2012 et d'après son entourage, il s'est éteint doucement... Il sera inhumé à Albertville le jeudi 27 décembre à 15 heures. Pour ses amis alsaciens, il y aura une célébration du souvenir dans son village natal de ROHRWILLER le vendredi 4 janvier 2013 à 20h en l'église paroissiale, présidée par le Père Denis LEDOGAR.     

 



Père André Wenger

 

André Wenger naît le 7 juin 1924 à Rohrwiller. (Il était cousin du père Antoine Wenger, rédacteur en chef du journal La Croix, décédé en 2009). Il fait ses études chez les assomptionnistes à Scherwiller et à Miribel, où il effectue son noviciat en 1944. Après ses 1ers voeux à Valpré le 11 novembre 1945, il étudie la philosophie à Layrac et à Scy, puis la théologie à Valpré. Il prononce ses voeux perpétuels le 21 novembre 1948 et est ordonné prêtre à Lyon le 12 février 1951 par Mgr Gerlier. Jusqu'en 1957, il est professeur à Scherwiller, puis au collège de Bône, en pleine guerre d'Algérie, jusqu'à 1962. De retour en Alsace, il est nommé supérieur de l'alumnat de Scherwiller de 1962 à 1972. De 1972 à 2004, il prend la direction des pèlerinages Notre-Dame du Salut, dont le siège est au 26, bd de l'Orangerie à Strasbourg. Il organise ainsi de nombreux pèlerinages à Lourdes, mais aussi en Terre Sainte et dans les hauts lieux spirituels européens. Au moment de sa retraite, tout en faisant de nombreux remplacements dans les paroisses, il intègre la communauté Strasbourg-Santé rue des Francs-Bourgeois avec les pères Denis Ledogar et Alain Fontaine. Souffrant, il rejoint en 2010 l'Ehpad Sainte-Croix à Neudorf, avant d'être transféré le 27 juin 2012 à l'Ehpad des Assomptionnistes à Albertville, où il s'éteint le 24 décembre 2012. Ses obsèques ont eu lieu sur place le 27 décembre, mais une messe sera célébrée en sa mémoire dans son village natal le 4 janvier 2013 à 20h.

 

Texte de Louis HOLDER

Le P André WENGER, supérieur de l'alumnat de Scherwiller de1962 à 1972.

REUNIONS DES AMIS DE L'ASSOMPTION D'ALSACE

Une rencontre des Amis de l'Assomption d'Alsace aura lieu le samedi 24 novembre à la paroisse St Bernard de Strasbourg (près de l'Orangerie). 

Eucharistie à 18 heures avec homélie du père Denis LEDOGAR, suivie d'un temps de convivialité avec diner en commun durant lequel aura lieu une projection sur la Congrégation. Intervention du père Alain FONTAINE sur le thème

de "la Mission d'Orient"  

 

Eglise de la paroisse de St Bernard de Strasbourg